Dans cet article, nous étudions les caractéristiques morpho-phonologiques des particules négatives latines (nē, nĕ, nī, nei...). D’un point de vue traditionnel, les propriétés formelles de ces particules (constituées de n- suivi d’une voyelle syllabique) devraient s’expliquer phonétiquement : du nĕ originel qui aurait subi des développements diachroniques, les autres variantes dériveraient. Dans cet article, nous essaierons de montrer que cette hypothèse pose des difficultés et nous proposerons une autre explication. Les variantes vocaliques qui caractérisent ces particules négatives pourraient être interprétées comme une allomorphie originelle. Une telle reconstruction permet de résoudre des difficultés phonétiques ; en outre, elle est soutenue par des attestations documentaires de même que par la comparaison avec des éléments déictiques. Enfin, nous proposerons d’étendre cette interprétation morpho-phonologique à la catégorie des particules hypothétiques.
Nel presente saggio si studiano le caratteristiche morfo-fonologiche di una serie di particelle di negazione latine (nē, nĕ, nī, nei...). Secondo la concezione tradizionale, le caratteristiche formali di tali particelle (costituite da n- più una vocale sillabica) andrebbero spiegate per via fonetica: dalla particella originaria nĕ, tramite serie di sviluppi diacronici, sarebbero derivate le altre varianti. L’articolo prova a delineare le difficoltà tecniche poste da questa tesi e tenta altresì di proporre una spiegazione alternativa: la variazione vocalica che contraddistingue le particelle negative potrebbe essere interpretata come una allomorfia originaria. Una tale ricostruzione supera le difficoltà fonetiche ed è supportata dall’evidenza documentaria e dal confronto con diversi elementi di tipo deittico. Da ultimo, si cerca di mostrare che l’interpretazione morfologica potrebbe essere estesa alla classe delle particelle ipotetiche.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados