In the widely explored domain of language contact between Latin and Greek, interference can surface in a peculiar way through hybrid formations that, although classified as indirect borrowing and sometimes considered as marginal phenomena, are nonetheless relevant to the dynamics of bilingualism. Under this assumption, this paper examines the diffusion of the borrowed suffix -ĭnus, and the creation of hybrids, with a focus on the functional and semantic overlaps between various morphemes. The discussion shows that these mechanisms can offer interesting perspectives not only on language contact, but also on language change.
Dans le domaine largement exploré du contact linguistique entre latin et grec, l’interférence peut se produire d’une façon particulière à travers les formations hybrides qui, bien que classifiées comme des emprunts indirects et parfois considérées comme des phénomènes marginaux, sont néanmoins pertinentes pour les dynamiques du bilinguisme. Sous cette hypothèse, cet article analyse la diffusion du suffixe emprunté -ĭnus et la création d’hybrides, mettant l’accent sur les chevauchements fonctionnels et sémantiques entre divers morphèmes. L’analyse montre que ces mécanismes peuvent offrir des perspectives intéressantes non seulement en matière de contact linguistique, mais aussi pour l’évolution de la langue
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