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Resumen de Un simple tas d’os? Le fonctionnement complexe d’un ossuaire médiéval du cimetière paroissial de l’église Notre-Dame de Boulonge-sur-Mer (Pas-de-Calais)

Olivier Blamangin, Sophie Oudry-Braillon, Sacha Kacki

  • English

    Collection and secondary deposition of bones were common funerary practices in mediaeval burial grounds. However, the resulting accumulations of bones rarely benefit from careful archaeological excavations and thorough studies. The recent excavation of an ossuary pit in the parish cemetery of Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer yet shows that this type of archaeological feature cannot be reduced to the mere expression of a pragmatic management of human remains. This pit, well dated from the fourteenth century by radiocarbon, was used for the primary burials of four individuals (three young children, of which two were deposited in coffins, and an adult placed in a prone position), thus testifying to the coexistence of two functions, two “intents” and various “funerary phases” in the functioning of the ossuary. The results lead to questioning the meaning to be given to these atypical practices, which are sometimes encountered on other sites.

  • français

    La collecte et le dépôt secondaire d’ossements constituaient des gestes funéraires communs dans le cadre de la gestion des espaces cimétériaux médiévaux. Les accumulations d’ossements qui en résultent ne bénéficient que rarement de fouilles archéologiques minutieuses et d’études approfondies. La fouille récente d’une fosse ossuaire dans le cimetière paroissial de l’église Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer montre pourtant que ce type de structure ne peut être réduit à la simple expression d’une gestion pragmatique des restes humains. Dans l’exemple boulonnais, bien daté du xive siècle par des analyses 14C, quatre sépultures primaires ont été opérées dans l’ossuaire – trois jeunes enfants dont deux sont déposés en cercueil et un adulte déposé sur le ventre –, témoignant de la coexistence de deux fonctions, de deux « intentions » et de divers « temps funéraires » dans le fonctionnement de la structure. Les résultats obtenus conduisent à discuter le sens qu’il convient de donner à ces gestes funéraires atypiques que l’on rencontre quelquefois sur d’autres sites.

  • Deutsch

    Musste auf einem mittelalterlichen Friedhof Platz für neue Gräber geschaffen werden, war es durchaus gebräuchlich, Gebeine aufzulesen und neu zu begraben. Das führte zu Anhäufungen von Gebeinen, die aber selten sorgfältig ausgegraben und eingehend untersucht werden. Vor kurzem zeigte jedoch die Ausgrabung einer Beingrube im Pfarrfriedhof der Liebfrauenkirche von Boulogne-sur-Mer, dass eine solche Einrichtung weit mehr ist als das bloße Ergebnis eines pragmatischen Umgangs mit Menschenresten. Hier in Boulogne wurde die Beingrube durch 14C-Analysen sicher aus dem 14. Jh. datiert. Vier Erstbestattungen fanden in der Beingrube statt: die dreier jungen Kinder (wovon zwei in Särgen) und eines Erwachsenen in Bauchlage. Sie zeigen, dass diese Anlage zugleich zwei Funktionen hatte, zweien Absichten entsprach und unterschiedlichen "Bestattungs-Zeitlichkeiten" gehorchte. Diese Ergebnisse führen zu Fragen nach der Bedeutung dieser untypischen Bestattungspraktiken, die man freilich manchmal auch anderwärts findet.


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