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Resumen de La transmission d’al-Ǧāmiʿ de Maʿmar Ibn Rāšid (m. 153/770) en al-Andalus et l’apport du manuscrit d’Ankara daté de 364/974

Mustapha Jaouhari

  • English

    By virtue of its age, the Ǧāmiʿ of Maʿmar Ibn Rāšid (d. 153/770) occupies a crucial place in the history of hadith transmission. Composed very early in Sana’a, it served as the main source for the various canonical collections of Sunni Islam. The author is a disciple of Qatāda Ibn Diʾāma (d. 118/735), Hammām Ibn Munabbih (d. 132/750), among others. One of the first transmitters of al-Ǧāmiʿ is Abū Bakr ʿAbd al-Razzāq al-Ṣanʾānī (d. 211/826) who taught it together with his collection al-Muṣannaf, hence the confusion between the two collections. The Ankara manuscript provides strong evidence that this is an autonomous treaty. Copied in Toledo, on parchment and dated 364/974, this manuscript is today the oldest known copy of this text and, at the same time, one of the few 4th/10th century Andalusian manuscripts that have survived. The many acts of recitation (qirāʾa) appearing in the pages of the titles of his fascicules in particular provide him with additional value and make possible to reconstruct the story and identify the characters who studied it and those who broadcast it. The manuscript tells us about two centuries of continuous transmission, first in Toledo, then in Huesca, then in Valencia, under the authority of famous people who were cadis of their city.

  • français

    De par son ancienneté, le Ǧāmiʿ de Maʿmar Ibn Rāšid (m. 153/770) occupe une place cruciale dans l’histoire de la transmission des hadiths. Composé très tôt à Sanaa, il a servi de source principale aux différents recueils canoniques de l’islam sunnite. L’auteur en est un disciple de Qatāda Ibn Diʿāma (m. 118/735) et de Hammām Ibn Munabbih (m. 132/750), entre autres. Un des premiers transmetteurs d’al-Ǧāmiʿ est Abū Bakr ʿAbd al-Razzāq al-Ṣanʿānī (m. 211/826) qui l’enseignait en même temps que son recueil al-Muṣannaf, d’où la confusion entre les deux recueils. Le manuscrit d’Ankara fournit la preuve éclatante qu’il s’agit là d’un recueil autonome. Copié à Tolède, sur parchemin et daté de 364/974, ce manuscrit est aujourd’hui la plus ancienne copie connue de ce texte et, en même temps, l’un des rares manuscrits andalous du IVe/Xe siècle qui nous soient parvenus. Les nombreux actes de récitation (qirāʾa) figurant notamment dans les pages des titres de ses fascicules lui procurent une valeur supplémentaire et permettent d’en reconstituer l’histoire et identifier les personnages qui l’ont étudié et ceux qui l’ont diffusé. Le manuscrit nous renseigne sur deux siècles de transmission continue, d’abord à Tolède, puis à Huesca, ensuite à Valence, sous l’autorité de personnages célèbres qui furent tous cadis de leur ville.


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