La tradition libertine de l’imposture des religions admet des nuances dans le Theophrastus : la crainte est inefficace et mieux vaudrait l’obéissance spontanée du peuple qui n’est pas en soi incapable de comprendre. D’où le rôle de différents modes d’expression, imaginaires ou religieux, de la vérité même si elle est une et athée. Ceci nous amène à analyser le rapport complexe avec une autre tradition, celle de la « double vérité » : le fidéisme qui en résulte aboutit au triomphe de l’athéisme.
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