Cazotte’s Le Diable amoureux, which borrows from the codes of sentimental banter and diabolical temptation, is as much a light and fantastic comedy as a disturbing moral drama. It is a drama where the passion of Belzebuth serves only to reflect Alvare’s sole desire to be obeyed in all matters and so as to be better able to disobey the very desire of his mother, the respectable Dona Mencia. But if infernal desire is at first opposed here to the hell of duty, it is only for them both to be reunited in the end – devilry obliges – into one slavish passion where the devil never appears more fearsome than when it is the zealous supporter of love and its rules
Empruntant aux codes du badinage amoureux et de la tentation diabolique, Le diable amoureux de Jacques Cazotte se présente autant comme une comédie légère et fantastique que comme un un affolant drame moral pour le personnage d’Alvare. Un drame où la passion de servir de Béelzébuth ne paraît renvoyer en définitive qu’au seul désir d'Alvare de se faire obéir en tout, et ce pour mieux désobéir au propre désir de sa mère, la respectable dona Mencia. Mais si l’enfer du désir est d'abord opposé ici à l’enfer du devoir, c'est pour les voir mieux se rejoindre au bout du compte — diablerie oblige — en une serve passion où le démon n’apparaît jamais plus redoutable que lorsqu’il se fait le suppôt zélé de l’amour et de ses lois
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