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Resumen de De la relation entre la pensée et le langage selon trois approches philosophiques majeures

Candida Jaci de Sous Melo

  • La plupart des approches développées en philosophie adoptent la notion de représentation pour expliquer la relation entre l’esprit, le langage et le monde. L’idée générale est que les pensées représentent les faits du monde via des concepts et que le langage sert d’intermédiaire entre les deux en exprimant les pensées. Le lien est tissé par la signification. Certains pensent que la signification peut être analysée en termes des pensées des locuteurs. Comme pareilles pensées sont essentiellement intentionnelles, on explique la signification à partir de l’intentionnalité et donc le langage à partir de l’esprit. Pour d’autres, l’esprit et le langage sont interdépendants. La structure de la pensée est déterminée en analysant la structure profonde du langage. Les agents lient les contenus propositionnels au monde lorsqu’ils pensent ou parlent. Par contre, certains philosophes sont opposés aux deux conceptions antérieures. Ils refusent l’idée d’expliquer la signification en termes de pensées intentionnelles. Ils l’expliquent en termes de comportement langagier, mais sans pour autant faire référence au mental. Le langage est alors possible sans la pensée. Le but général de ce travail est de montrer pourquoi les approches philosophiques traditionnelles ont misé sur l’idée de représentation ou de signification pour expliquer l’interaction entre l’esprit, le langage et le monde. Plus particulièrement, j’explique pourquoi la théorie des actes de discours adopte une approche intermédiaire. Selon elle, l’esprit fonde le langage. Il y a donc primauté de la pensée sur le langage. Mais le principe d’exprimabilité (le noyau dur de cette théorie) exige une interdépendance entre pensée et langage.


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