Resumen de L'a priori kantien: une propédeutique hypothético-déductive au fondement de la science moderne via la refonte des antinomies
Il s’agit dans cette intervention : « L’a priori : une propédeutique hypothético déductive au fondement de la science moderne via la refonte des antinomies » d’appliquer le concept épistémologique « refonte » de Gaston Bachelard sur les articulations de la philosophie critique de Kant et ce, pour résoudre l’ambiguïté des «antinomies» dans la métaphysique traditionnelle et la refonder en tant que science positive. Suite à l’élaboration de l’architectonie des facultés cognitives (entendement, imagination, raison pure, pratique, et faculté de juger), le criticiste a dû refonder la métaphysique en tant que science positive et en faire d’elle une métaphysique transcendantale. Par là, il a dérivé le moi transcendantal en tant que substitut subjectif / objectif au cogito et à la monade leibnizienne. Ce «je», en subsumant l’a priori comme forme pure du pouvoir connaitre et de la réflexion comme anticipation at apperception, appert comme un fondement de la procédure de « refonte » pour la diversité des intuitions dans l’ « esthétique transcendantale » et des antinomies dans la « dialectique transcendantale ». Via la « représentation » de la faculté de juger, le même « a priori » opère comme refonte pour les différents jugements de l’esthétique, de la morale et des jugements téléologiques naturels objectifs et subjectifs.
