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Resumen de « Comme si nous étions à la contredanse »: chorégraphies utopiques chez Claire de Duras et George Sand

Tessa Ashlin Nunn

  • français

    Durant le premier XIXe siècle, la contredanse, constituée de déplacements et d’interactions entre tous les danseurs n’importe leur place de départ, abolit les contraintes d’une société divisée en classes. Dans Édouard (1825), Claire de Duras compare le moment des contredanses, pendant un bal parisien de l’Ancien Régime, à une échappée vers l’Angleterre, où l’ascension sociale semble réalisable. De plus, la danse crée un espace où l’héroïne peut franchir les barrières entravant les membres de son sexe et empêchant le mariage par amour. George Sand, dans Le Compagnon du Tour de France (1840), contraste la possibilité de l’amour entre des personnages de classes différentes lors des contredanses avec l’impossibilité de ces unions dans la vie quotidienne. En établissant un non-lieu, les contredanses de ces romans produisent des moments éphémères où l’égalité et la liberté règnent, pourtant, hors de la danse, les hiérarchies sociales demeurent rigides.

  • English

    During the first half of the 19th century, contradances, made up of displacements and interactions between all the dancers starting in different places, abolish the obligations imposed by a society divided into classes. In Édouard (1825), Claire de Duras compares the performance of contradances, during an ancien régime ball, to fleeing to England, where social ascension seems possible. George Sand, in Le Compagnon du Tour de France (1840), contrasts the possibility of romantic relationships across classes during contradances with the impossibility of these unions in everyday life. By establishing a non-place, these fictional dances create ephemeral moments during which equality and freedom reign; however, off the dance floor, social hierarchies remain rigid.


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