Resumen de Ce que la praxéologie motrice apporte à la sociologie du sport.: Analyse croisée des notions de « réseau », « jeu » et « monopole » chez Elias et Parlebas

Pascal Bordes

• español

  Entre los autores emblemáticos de la sociología del deporte, Elias y Parlebas representan dos figuras eminentes que han creado escuela. El primero, a raíz de su ambiciosa teoría del proceso de civilización, analizó el nacimiento y el desarrollo del deporte desde el prisma de la reducción y el control de la violencia. El segundo, alejándose del estricto análisis sociológico, sentó las bases de un campo de investigación original a la vez complementario y distinto; la Praxiología motriz. Proponemos aquí un análisis cruzado de estos dos autores a partir de tres conceptos que movilizan ampliamente; red, juego y monopolio. Después de identificar los usos de estas tres nociones, comparamos los significados que se les atribuyen. Finalmente, mostramos cómo la Praxiología motriz prolonga, pero sobre todo supera el análisis eliasiano, poniendo al descubierto fenómenos no percibidos por el sociólogo.

• English

  Among the leading authors of the sociology of sport, Elias and Parlebas represent two eminent figures who have made school. The first, in the wake of his ambitious theory of the process of civilization, analyzed the birth and then development of sport through the prism of the reduction and mastery of violence. The second, moving away from the strict sociological analysis, laid the foundations of an original field of research both complementary and distinct ;

  motor praxeology. We propose here a cross-analysis of these two authors based on three concepts that they mobilize widely; network, game and monopoly. After identifying the uses of these three concepts, we compare the meanings attributed to them. Finally, we show how motor praxeology prolongs, but especially exceeds the Eliasian analysis, bringing to light phenomena not perceived by sociologists.

• français

  Parmi les auteurs phare de la sociologie du sport, Elias et Parlebas représentent deux figures éminentes qui ont fait école. Le premier, dans le sillage de sa théorie ambitieuse du processus de civilisation, a analysé la naissance puis le développement du sport au prisme de la réduction et de la maitrise de la violence. Le second, en s’éloignant de la stricte analyse sociologique, a jeté les bases d’un champ de recherche original à la fois complémentaire et distinct :

  la praxéologie motrice. Nous proposons ici une analyse croisée de ces deux auteurs à partir de trois concepts qu’ils mobilisent largement : réseau, jeu et monopole. Après avoir repéré les utilisations de ces trois notions, nous comparons les significations qui leur sont attribuées. Enfin, nous montrons en quoi la praxéologie motrice prolonge, mais surtout dépasse l’analyse eliasienne en mettant au jour des phénomènes non perçus par le sociologue.