Between 1725 and 1729 Marivaux wrote three plays about imaginary islands: L’Île desEsclaves, L’Île de la Raison, La Nouvelle Colonie ou la Lige des femmes. Since the middleof the last century, to prove the serious character of Marivaux’s theatre, we haveused to analyse these three comedies through the prism of utopia’s notion. However,it seems interesting to appreciate the anti-utopian character of “Marivaux’s islands”– three comedies suggest the author’s philosophical position evolution: he is not soclose to the “parti de modernes” as we used to think.
Entre 1725 et 1729 Marivaux a présenté ses trois comédies dont les arguments sedéroulent sur des îles imaginaires: L’Île des Esclaves, L’Île de la Raison, La NouvelleColonie ou la Lige des femmes. Depuis les années cinquante du vingtième siècle, pourprouver l’aspect sérieux de l’oeuvre de cet auteur trop souvent attaché par les lecteursau raffinement galant mais sans poids philosophique, on analyse ces trois comédies àtravers la notion de l’utopie. Il semble pourtant intéressant d’en apercevoir le caractèreanti-utopique qui prouve d’un grand tournant de la pensée marivaudienne. C’estdans ces textes que l’on voit la remise en question de l’appartenance incontestable del’auteur aux Modernes.
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