María de los Ángeles Jiménez García-Carriazo
Abstract: The extension of the continental shelf beyond 200 nautical miles not complying with the relevant provisions of the United Nations Convention on the Law of the Sea of 10 December 1982 (UNCLOS) may result in a dispute. Third States might complain about the illegitimate appropriation of a portion of the international seabed area which narrows the spatial scope of a common area. UNCLOS does not foresee a judicial review mechanism for the recommendationsfrom the Commission on the Limits of the Continental Shelf (CLCS). The same problem applies to exaggerated delineations disregarding the procedural requirements of Article 76. This brings into question whether a hypothetical competent jurisdictional body may deal with a dispute settlement mechanism open to third States legal action in order to protect collective interests.
Résumé: L’extension du plateau continental au-delà de 200 milles marins non conforme aux dispositions pertinentes de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 (CNUDM) peut donner lieu à un différend.Des États tiers pourraient se plaindre de l’appropriation illégitime d’une partie de la zone internationale des fonds marins, qui restreint la portée spatiale d’une zone commune.La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ne prévoit pas de mécanisme de contrôle juridictionnel pour les recommandations de la Commission des limites du plateau continental. Le même problème se pose avec les délinéations exagérées ne respectant pas les exigences procédurales de l’article 76. Cela soulève la question de savoir si un organe juridictionnel compétent hypothétiquepourrait appliquer un mécanisme de règlement des différends ouvert à des États tiers afin de protéger leurs intérêts collectifs.
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