La politisation des moines bouddhistes sri lankais s’est accentuée depuis le milieu du 20e siècle dans un contexte postcolonial avec l’essor d’un nationalisme ethnique dans la communauté majoritaire de culture singhalaise. Fondé sur un argumentaire doctrinal et historique et sur des transformations sociologiques, ce processus s’est nourri du sentiment d’insécurité résultant de la rébellion tamoule. Il a donné naissance à un parti religieux autonome mais a surtout été instrumentalisé à des fins électorales par les partis politiques établis utilisant l’influence des moines.
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