Tourisme et « éco-ethnicité » : les enjeux d’un soft power environnemental pour les minorités de l’Asie d’altitude (Chine, Laos, Népal)

• Frédéric Landy ^{[1] [2]} ; Raghubir Chand ^[3] ; Steve Déry ^[4] ; Pierre Dérioz ^[5] ; Olivier Ducourtieux ; Nadège Garambois ; Evelyne Gauche ^[6] ; Marie-Anne Germaine ^[1] ; Lisa Hiwasaki ^{[4] [7]} ; Mauve Letang ^[8] ; Isabelle Sacareau ^[9]
  1. [1] Paris West University Nanterre La Défense

     Paris West University Nanterre La Défense

     París, Francia

     
  2. [2] French Institute of Pondicherry

     French Institute of Pondicherry

     India

     
  3. [3] Kumaun University

     Kumaun University

     India

     
  4. [4] Laval University

     Laval University

     Canadá

     
  5. [5] University of Avignon

     University of Avignon

     Arrondissement d’Avignon, Francia

     
  6. [6] François Rabelais University

     François Rabelais University

     Arrondissement de Tours, Francia

     
  7. [7] University of Rhode Island

     University of Rhode Island

     Town of South Kingstown, Estados Unidos

     
  8. [8] University of Paris-Sorbonne

     University of Paris-Sorbonne

     París, Francia

     
  9. [9] Michel de Montaigne University Bordeaux 3

     Michel de Montaigne University Bordeaux 3

     Arrondissement de Bordeaux, Francia

     

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• Localización: Via.Tourism Review, ISSN-e 2259-924X, Nº. 19, 2021 (Ejemplar dedicado a: Turismo y geopolítica)
• Idioma: francés
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• Resumen

  • Cet article teste l'hypothèse suivante : la double image identitaire ethnique et environnementale d'un groupe – que nous appelons éco-ethnicité – peut expliquer dans une large mesure son émancipation ; ainsi, le fait d'être doté d'une éco-ethnicité significative pourrait fournir à ce groupe un soft power substantiel tiré du tourisme. Le texte s'appuie sur une recherche qualitative de terrain comparant trois études de cas en altitude au Népal (Annapurna), en Chine (Guizhou) et au Laos (Louang Namtha). La mise en tourisme locale y souligne l'ethnicité et les connaissances environnementales locales, mais à des degrés très divers. En conclusion, l’éco-ethnicité n’apparait pas comme un facteur d’émancipation économique déterminant.