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Resumen de L’humain, version Wallon

Jacqueline Nadel

  • « Rebonjour, Wallon. » Ou peut-être devrions-nous plutôt dire « Bonjour, Wallon », car la pensée d’Henri Wallon a été peu visible en son temps, au milieu du xxe siècle, même lorsqu’il était professeur au Collège de France, de 1937 à 1949 (avec une interruption de 1941 à 1944) tant le structuralisme cognitiviste de Piaget était hégémonique. Les options piagétiennes dominaient la conception du développement dans toute la francophonie, et bientôt dans les pays anglophones, grâce à la tournée militante d’Inhelder outre-Atlantique. De jeunes psychologues américains comme Meltzoff faisaient le voyage à Genève pour participer au Cercle d’épistémologie génétique. Tout ce qui se comptait d’intelligences brillantes dans le domaine du développement en Europe et en particulier en France avec Gréco et Bresson, se retrouvait régulièrement dans ce cercle pour nourrir la conception structuraliste du développement. D’ailleurs, le pétillant après-propos d’Henri Lehalle reconstitue un peu ce climat en organisant quasi systématiquement des réponses piagétiennes aux propositions inspirées de Wallon.

    Pendant cette période faste du structuralisme piagétien, il y avait un petit groupe d’irréductibles, seuls à travailler sur les aspects fonctionnels du développement selon Wallon, à travers la reconnaissance de soi, les doubles mentaux, les postures expressives, le tonus, les émotions, l’imitation précoce… en bref l’humain selon Wallon. Ce petit groupe nichait dans le Ve arrondissement parisien, 41 rue Gay-Lussac, là même où Wallon avait créé le Laboratoire de Psycho-Biologie de l’Enfant (LPBE), au cinquième et dernier étage de l’immeuble investi par Henri Piéron et Henri Wallon, l’INOP (Institut national d’orientation professionnelle)…


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