Les concessions de conservation, défendues par E. Niesten et R. Rice, impliquent le versement de rentes aux populations et à l'État pour renoncer aux revenus liés à l'exploitation forestière. Outre la trans formation, discutable, des paysans en rentiers de la conservation, de sérieuses questions d'équité sont posées par l'évaluation des compensat ionfinsan cières, et l'hypothèse du rachat de droits traditionnels à tra vers des contrats est peu réaliste. L'argumentation à l'encontre de l'aménagement durable n'est pas exempte de faiblesses, tout comme le modèle économique implicitement utilisé. Si les concessions de conservat ionne pe uvent constituer une alternative globale à l'exploitation, il reste à définir leurs conditions d'utilisation comme instruments complément airàe cseu x déjà existants.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados