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Gratuité des transports en commun et congestion routière : revue de la littérature et implications pour Paris

  • Autores: Quentin David
  • Localización: Revue d'économie politique, ISSN 0373-2630, Vol. 132, Nº. 3, 2022, págs. 421-452
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • English

      In March 2018, the Mayor of Paris proposed a free fare public transport policy to reduce road congestion. While this is a recurring proposition that many cities have experimented with, no academic paper has offered a comprehensive economic analysis to understand the expected effects of such a policy.

      The results from transport economics suggest that free fare public transport in Paris would not be able to significantly reduce congestion because it would have a low impact on the modal choice of car users. The case studies and simulations of transport models reach the same conclusions. They show that the effect of such a measure on congestion is very limited. In practice, only cities that have also pursued other goals may have retained a free fare policy.

      It emerges from this analysis of the literature that reducing reliance on cars requires a change in the relative cost of using a car or public transport. To achieve this objective, various measures should be considered: taxing car owners or car users (an urban road toll is one way to achieve this goal), improving the quality of public transport to reduce crowding, reducing the space devoted to cars, and promoting other modes of transport.

    • français

      En mars 2018, la Maire de paris proposait de rendre les transports en commun gratuits pour lutter contre la pression automobile. Alors qu’il s’agit d’une proposition récurrente et que de nombreuses villes l’ont expérimentée, aucun article scientifique ne propose un cadre d’analyse économique cohérent pour saisir les effets attendus d’une telle mesure.

      Les résultats des travaux de l’économie des transports suggèrent que la gratuité des transports en commun à Paris n’est pas en mesure de réduire significativement la pression automobile car elle aurait un impact faible sur le report modal des automobilistes. Les études de cas et les simulations réalisées à l’aide de modèles de transport vont dans le même sens. Elles indiquent que l’effet d’une telle mesure sur la pression automobile est très limité. En pratique, seules les villes qui poursuivaient aussi d’autres objectifs ont parfois conservé leur politique de gratuité.

      Il ressort de cette analyse de la littérature que la réduction de la pression automobile passe par un changement du coût relatif de l’utilisation de la voiture et des transports en commun. Pour atteindre cet objectif, différentes mesures doivent être envisagées : la mise en place de taxes sur la possession ou l’utilisation de l’automobile (le péage urbain est une des modalités possibles), améliorer la qualité des transports en commun pour en réduire la saturation, réduire l’espace public dévolu à l’automobile, promouvoir d’autres modes de transport.

      Transport en commun


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