Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra: quand Cicéron disait nous…

  • Autores: Dominique Longreé
  • Localización: Cahiers de praxématique, ISSN 0765-4944, ISSN-e 2111-5044, Nº. 77, 2022
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra: when Cicero said “we”…
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      In his philosophical dialogues, Cicero regularly uses an ambiguous nous. In the Tusculana, the pronoun nostra refers to the Romans as a whole as opposed to the Greeks, and in other cases, mainly in his correspondence, nous may refer to his person alone in particularly affective contexts - for example, when he addresses his wife from his place of exile. There are many examples where Cicero refers to himself as nos instead of ego without associating anyone else with his own person. In his speeches, which all have a political dimension in one way or another, even when they are judicial speeches, the Arpinate sometimes uses nous in a deliberately ambiguous way. Previous research has shown that the use of the singular or plural of the first person can be one of the parameters for identifying variants of the same textual motif, the use of the singular is peculiar to Cicero while the plural is characteristic of Caesar and Sallustus. The aim of this research is to determine to what extent a textometric analysis, based on a topological approach and using the notion of "textual motif", can isolate, through Cicero's speeches and correspondence, criteria for identifying the various types of use of nous, which have just been mentioned.

    • français

      Dans ses dialogues philosophiques, Cicéron utilise régulièrement un nous ambigu. Dans les Tusculanes, le pronom nostra renvoie à l’ensemble des Romains par opposition aux Grecs et dans d’autres cas, principalement dans sa correspondance, nous peut renvoyer à sa seule personne et ce, dans des contextes particulièrement affectifs - par exemple quand il s’adresse à son épouse depuis son lieu d’exil. Nombreux sont les exemples où Cicéron se désigne par nos à la place de ego sans pour autant associer qui que ce soit à sa propre personne. Dans ses discours, qui ont tous d’une manière ou d’une autre une dimension politique, même lorsqu’il s’agit de discours judiciaires, l’Arpinate utilise parfois le nous de manière volontairement ambiguë. Des recherches antérieures ont montré que l’emploi du singulier ou du pluriel de la première personne pouvait être un des paramètres d’identification des variantes d’un même motif textuel, l’emploi du singulier est propre à Cicéron tandis que le pluriel est caractéristique de César et de Salluste. La présente recherche a pour visée de déterminer dans quelle mesure une analyse textométrique, fondée sur une approche topologique, et faisant appel à la notion de « motif textuel » permet d’isoler, au fil des discours et de la correspondance de Cicéron, des critères d’identification des divers types d’emplois de nous, qui viennent d’être évoqués.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno