Ἕως ἂν κατέλθωσιν εἰς τὴν αὐτῶν: Did the Athenians Reduce their Reception of Refugees in the Fourth Century BC?

• Laura Loddo ^[1]
  1. [1] University of Cagliari

     University of Cagliari

     Cagliari, Italia

     
• Localización: Pallas, ISSN 0031-0387, Nº. 112, 2020 (Ejemplar dedicado a: Political Refugees in the Ancient Greek World), págs. 199-230
• Idioma: inglés
• Títulos paralelos:
  • Ἕως ἂν κατέλθωσιν εἰς τὴν αὐτῶν: les Athéniens ont-ils revu à la baisse leur accueil des réfugiés au ive s. av. J.-C. ?
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• Resumen
  • English

    The Athenian public discourse between V and IV centuries BC displayed an image of Athens as an open city towards the outsiders and as a protector of the weak and the oppressed (section 1). Although scholars frequently stressed the Athenian reluctance on naturalization of foreigners, it is a fact that the Athenians showed themselves as well disposed towards the political exiles who took refuge in Attica according them welcome and protection (section 2 and 3). From the middle of the IV century, however, a limitation to the reception of refugees and to the rights connected to the status of refugee appears in the epigraphic sources, since such reception is assured only until they returned home. After having illustrated the content and nature of the inscriptions bearing this formula (section 4), I offer an explanation of the meaning of such limitation taking in consideration both the socio-political background and the Greek perception of the political exile (section 5).

  • français

    Le discours public athénien du ve et ive siècles av. J.-C. diffusa une image d’Athènes comme étant une ville ouverte vers les étrangers et protectrice des faibles et des opprimés (section 1). Bien que les chercheurs aient souvent souligné la réticence des Athéniens à naturaliser les étrangers, c’est un fait qu’ils se sont montrés bien disposés à l’égard des exilés politiques qui se sont réfugiés en Attique, en leur offrant accueil et protection (sections 2 et 3). À partir de la moitié du ive siècle, cependant, une apparente limitation à l’accueil des réfugiés et aux droits qui y sont liés a fait son apparition dans la documentation épigraphique, cet accueil n’étant assuré que jusqu’à leur retour chez eux. Après avoir illustré le contenu et la nature des inscriptions contenant cette formule (section 4), je propose une explication de la signification de cette limitation en tenant compte à la fois du contexte sociopolitique et de la perception grecque de l’exil politique (section 5).