This article focuses on one aspect of a literacy research project: how reading and language enable embodied processes that allow for fluidity and becomings outside of the static, molar normative discourse in society and consequently in language education. I explain how one research participant continues becoming outside of white settler-colonial understandings of bilingual-immigrant-racialized-woman, through reading a counternarrative fiction in a book club. Using a feminist Deleuzian methodology, I blend different data to make connections drawing on Coloma, Deleuze and Guattari, and Sumara. Through the analysis of one hot spot, I explain how the participant continues becoming through her self-identification as a speaker of Spanish and English, Venezuelan, Latinx immigrant-settler woman, in ways that resist molar, binary white settler-colonial understandings of her subject positions within education and literature, and how she creates a more liveable life through molecularity or fluidity. The inclusion of counternarrative fiction is pertinent for language classrooms, as creating a more liveable life beyond white settler-colonial binaries through embodied processes of reading fiction creates many possibilities for minoritized students.
Le présent article porte sur un aspect d’un projet de recherche sur la littératie : la façon dont la lecture et le langage activent des processus multisensoriels qui permettent la fluidité et l’épanouissement en dehors du discours normatif, statique et molaire dans la société et, par conséquent, dans l’enseignement des langues. L’auteure explique comment une participante à la recherche continue à s’épanouir dans un club de lecture en lisant une œuvre de fiction non conventionnelle en dehors du stéréotype qu’a le colonisateur blanc de la femme bilingue-immigrée-racialisée. L’auteure, qui adopte une méthodologie féministe deleuzienne, combine diverses données pour établir des liens en s’inspirant de Coloma, de Deleuze et Guattari, ainsi que de Sumara. Grâce à l’analyse d’un point chaud, elle explique comment la participante continue à s’épanouir dans son auto-identification en tant que Vénézuélienne immigrée-colonisée latino-américaine parlant l’espagnol et l’anglais, d’une manière qui résiste aux interprétations molaires, binaires, coloniales blanches de sa position de sujet en éducation et en littérature, et comment elle se facilite la vie grâce à la molécularité ou à fluidité. L’inclusion de la fiction non conventionnelle est pertinente en classe de langue, car le fait de se faciliter la vie en dépassant les clivages du colonisateur blanc par des processus multisensoriels de lecture de fiction engendre de nombreuses possibilités pour la population étudiante minorisée.
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