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Le futur dans les concessives en espagnol

  • Autores: Carmen Ballestero de Celis
  • Localización: Linx, ISSN 0246-8743, Nº 77, 2018
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The verbal form in concessive constructions is explained by means of different types of oppositions. The most frequent one opposes the indicative as the mode of the experience to the subjunctive as the mode of the non-experience. In this perspective, the indicative mood is used if the action of the concessive clause is realized or considered as such by the speaker, while if the action of the concessive clause is not –not yet– realized, it is the subjunctive which must be used. In Spanish, however, a concessive clause expressing an action which has not been realized yet can perfectly be constructed with indicative verbal forms, in particular the future. If it is true, as shows our corpus study, that the use of this verbal time is not very frequent in the concessive clause, it is nevertheless perfectly normative. The purpose of this article is first to explain the lower frequency of the forms of the future and then to propose an integrated explanation of this tense. If we linger over the materiality of this verbal time, everything leads to think that it is its forward-looking value that explains the reluctance of this tense to appear in a concessive clause: the statement expressed is conceived as an obstacle a priori ineffective and it is thus placed in a notional anteriority, an enunciative space opposite to that established by the future. A reading of the materiality of this verbal form also makes it possible to explain the rarity of its use in this type of sequences: to use this tense the speaker must have not only the capacity to present the fact referred to as a fact whose realization is conceived at some point in the future, but also the will to present it as the informative nucleus.

    • français

      Différentes sont les oppositions auxquelles on a eu recours pour expliquer la forme verbale employée dans une concessive. L’une des plus fréquentes est celle qui oppose l’indicatif comme le mode de l’expérience au subjonctif comme le mode de la non expérience. Dans cette perspective, si l’action de la concessive est réalisée ou considérée comme telle par le locuteur, on doit utiliser l’indicatif, alors que si l’action de la concessive n’est pas – pas encore – réalisée, c’est le subjonctif qui doit y être employé. Or en espagnol une concessive exprimant une action qui n’est pas encore réalisée peut parfaitement se construire avec des formes verbales indicatives, notamment le futur. S’il est vrai, comme le montre notre étude de corpus, que l’emploi de ce temps verbal n’est pas très fréquent dans la protase d’une concessive, son emploi est parfaitement normatif. Le but de cet article est tout d’abord d’expliquer la moindre fréquence des formes du futur dans ce type de séquences pour ensuite proposer une explication intégrée de ce temps verbal. Si l’on s’attarde sur la matérialité de ce temps verbal, tout pousse à penser que c’est sa valeur prospective qui explique la réticence de ce temps à apparaître dans la protase d’une concessive : l’énonciation qui y est exprimée est conçue comme un obstacle a priori inefficace et se situe de ce fait dans une antériorité notionnelle, espace énonciatif opposé à celui instauré par le futur. Une lecture de la matérialité de cette forme verbale permet également d’expliquer la rareté de son emploi dans ce type de séquences : pour l’utiliser il faut que le locuteur ait non seulement la capacité de présenter le fait auquel il est fait référence comme un fait dont la réalisation est acquise dans un moment à venir, mais il faut aussi qu’il ait la volonté d’en constituer le noyau informatif.


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