Repetition is the mode per se of creating discourse. However the way it appears in oral production turns out to be negative for the speakers: the linear transcribed text is barely readable, what charges the speakers while listening is neutral. Instead of bringing out the discrepancy between the transcription and the literary language, in assuming that the discourse is coherent, I wonder about what the speakers intend and what they really do. Repetition patterns their activity, what allows to take it into account. Several examples show that the speakers are very aware of the tasks that they achieve simultaneous, as well as of the system of the language, the potential of which they literally explore.
Bien que la répétition soit omniprésente dans l’usage oral, son analyse linguistique est grevée par l’image qu’en donne la transcription. MK aborde le sujet par le décalage que l’appréhension visuelle (linéarité optique) et la décontextualisation (absence des référents) confèrent au phénomène, via le transcript. Mis à tort au compte de la maladresse des locuteurs, ce décalage a pour effet de localiser l’explication dans le diastratique, hors du langage. MK ramène le problème dans le langage par une approche « technique » (au sens rhétorique du terme) des formes que prend le phénomène en s’interrogeant sur l’utilité de la répétition dans le texte parlé. La fragmentation qu’elle introduit dans la production orale et la dynamique illimitée de la reprise s’avèrent des conditions nécessaires à la progression et à la structuration du texte parlé.
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