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La traduction des métaphores dans les langues de spécialité : le cas des virus informatiques

  • Autores: John Humbley
  • Localización: Linx, ISSN 0246-8743, Nº 52, 2005
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • français

      La place de la métaphore dans les langues de spécialité est désormais généralement admise. Son rôle a été abondamment étudié, sa traduction beaucoup moins. Après avoir examiné les raisons de cette lacune, nous analysons un corpus constitué de textes de quelques langues européennes - anglaise, française et allemande - traitant des virus informatiques, champ métaphorique s’il en est. Nous invoquerons les hypothèses suivantes : les métaphores sont développées d’abord en anglais, puis traduites dans les autres langues ; celles qui le sont sous forme de scénario (celui de l’infection, par exemple) sont traduites de manière systématique, ce qui ne semble pas être le cas de celles ne se manifestent qu’isolément. Nous nous attendons, en outre, à ce que les métaphores qui s’apparentent à des noms propres, comme les noms des virus, gardent une dénomination anglaise, et que les textes de langue allemande contiennent davantage d’anglicismes que ceux de langue française. Nous postulerons, enfin, que ces trois langues se distinguent dans les traitements différents qu’elles mettent en œuvre en fonction des structures morphosyntaxiques et sémantiques préexistantes.

    • English

      Metaphors are now generally agreed to be part of LSP and have been extensively studied in this context. Translation of LSP metaphors has however largely escaped scrutiny for reasons outlined in the article. One particularly rich field of LSP metaphors is that of the computer virus, and this is examined in a small corpus made up of texts in English, French and German. The following hypotheses are examined: metaphors are created in English and translated into the other languages; those which develop in the form of a scenario (that of infection, for example) are translated systematically, whereas those which appear in isolation are not necessarily. We may also expect that metaphors close to proper nouns, such as names of viruses, will keep their English designation, and that the German texts will contain more anglicisms than the French. We finally postulate that all three languages reserve differing treatment to the rendition of these metaphors according to preexisting morphosyntactic and semantic structures.


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