Dans un moment où l’on attribue volontiers la polarisation des débats politiques à des conflits d’identités et de valeurs, le dernier livre d’Olivier Roy, L’Aplatissement du monde1, interprète plutôt celle-ci comme le symptôme de la fragilisation de la notion même de culture, pensée comme un ensemble de représentations partagées unissant les membres d’un même groupe social. C’était l’occasion d’interroger ce professeur de science politique à l’Institut universitaire européen sur l’évolution de notre compréhension des droits de l’homme, de l’universel et du rapport à soi-même et aux autres, dans un espace public en voie de disparition.
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