De Molière à Proust se perpétue une filiation de satire dirigée contre la profession médicale. Qu’il s’agisse de la figure du charlatan, incarnée Monsieur Purgon ou par Dieulafoy, ou de celle du malade imaginaire qu’on retrouve aussi bien chez Argan que chez la tante Léonie, cette comédie médicale entend critiquer l’hypocrisie d’une profession jalouse de ses propres intérêts, tout en sublimant par le rire notre peur de la mort.
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