Alan Macfarlane's theses regarding English 'individualisme' have aroused considerable controversy, but the methodological foundations of his arguments have attracted relatively less attention. In this review essay the author reexamines Macfarlane's intellectual trajectory since the 1960's, and concludes that between his earlier work on English witchcraft and his latest books there has occurred an implicit methodological shift. Whereas in the analysis of Essex withchraft accusations .and in accounts of social relations outside England Macfarlane employs a holistic perspective, In relation to England the preferred mode of explanation is individualistic. The combination of two mutually exlusive modes of explanation makes some of his arguments potentially CIrcular, and obscures the real significance of many of his findings regarding English society and social relations.
Les theses d' Alan Macfarlane concernant l'individualisme anglais on soulevé de nombreuses discussions, mais on n'a pas souvent porté l'attention sur les fondements méthodologiques de son analyse. Dans cet article l'auteur réanalyse Ie parcous intellectuel de Macfarlane depuis les anées 60 et montre qu'un changement de perspective s'est implicitement glissé entre son premier ouvrage sur la sorcellerie en Angleterre et ses derniers livres. Macfarlane adopte en effet une perspective holiste dans son analyse des accusations de sorcellerie dans l'Essex et dans sa description des rapports sociaux en dehors de I'Angleterre; mais il prefere une explication individualiste quand il étudie les valeurs et les rapports sociaux en Angleterre. La combinaison de deux modes d'explication qui s'excluent mutuellement rend virtuellement circulaires certains de ses arguments et obscurcit la signification réele de nombreuses de ses découvertes concernant la société anglaise et les rapports sociaux qui s'y nouent.
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