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Naturalizações Catalãs: Séculos XV a XVIII

  • Autores: Nuria Sales
  • Localización: Ler história, ISSN-e 2183-7791, ISSN 0870-6182, Nº. 9, 1986, págs. 41-63
  • Idioma: portugués
  • Títulos paralelos:
    • Catalan XVth - XVIIlth Centuries Naturalizations
    • Naturalisations Catalanes: Siècles XV-XVIII
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Some historians of law insist that, before XVIIlth century revolutions, the equivalent of present day citizenship was the mere fact of being the subject of a given king (unless they say there was no such equivalent at all). Actually, even in the most centralised of ancient regime powers, the French monarchy, so different from the multinational Habsbourg Empire or from the plurinational Spanish Monarchy, being the subject of the king could be altogether a different thing from being a «natural» of the country: so Louis XIII signed French naturalizations in favour of some of his Bearnese subjects established in Toulouse or Bordeaux and signed Catalan naturalizations in favour of Navarrese or Castilians established in Perpinyà. A natural català or a natural navarrese was not the less «natural» for being the subject of one or other of three different kings, and this «naturality» was a political and juridical fact. The article analyses some XVlth-XVIIIth century demands of Catalan naturalizations, adressed to the Carts (only after the Carts granted them, did the King sign), deals with different senses of expressions such as «lettres de naturalité», establishes a few comparisons with other countries, with some references to probably the oldest Spanish naturalization laws as such, concerning Catholic and European foreigners abiding in Spanish America late in the XVIIlth century (which would have been granted Castilian naturalizations in the XVIth-XVlIIth centuries, as it appears for exemple in documents quoted by Yvone Dias Avelino, which can usefully be compared with those edited by Konetzke).

    • français

      L'idée, trés répandue, que l'eqivalent d'ancien regime de l'actuelle nationalité des personnes ne pouvait être que la condition de sujet de tel ou tel roi, correspond sans doute à des tendances qui gagnent du terrain au long du XVlIIe siècle, mais non aux réalités des siècles précedents. Un statut juridique de la naturalité qui dépendait de la terre plus que du souverain existait, pas toujours inséparable de celui de sujet de telle dynastie: ainsi, à une même époque, les rois français Louis XIII ou Louis XIV pouvaient signer des naturalisations catalanes (en tant que comtes de Roussillon et Cerdagne) et les rois espagnols Philipe III ou Philipe IV en signaient égalernent (en tant que comtes de Barcelone); à certaines époques du XVe-XVIe siecles, on pouvait être aussi natural català et sujet du roi de Navarre (en tant que ce dernier était vicomte de Castellbõ, seigneur des vallées d'Andorre, etc.) ni plus ni moins qu'on pouvait être natural català et sujet du roi d'Aragon (ou natural català et sujet du roi de France en 1463-1493 et aprés 1640) suivant la partie du pays dans laquelle on était né, les lois fondamentales restant les mêmes (les Constitucions de Catalunya) dans les trois cas. Les naturalisations, documentées au moins depuis le XVe siecle, étaient decidées en premier lieu par les Carts. L'article analyse quelques demandes de naturalisation adressées aux Carts, établit quelques comparaisons avec d'autres pays, établit les différents sens d'expressions comme «Iettre de naturalité» (il peut s'agit d'une pleine naturalisation - différente des actuelles surtout par l'univacité et fréquente exclusivité des derniêres -, et il peut s'agir d'une simple sorte de permis de residence agréé de quelques dispenses ou droits).


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