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Resumen de Liberalismo, religião e política: o «cisma» da Igreja portuguesa e a questão da tolerância religiosa

Maria de Fátima Sá, Melo Ferreira

  • English

    The breaking off of diplomatic relations between Rome and Portugal served as a pretext for the Miguelists and the Ultramontane clergy to spread the idea of the existence of a «schism» in Portugal, particularly in sermons preached after 1837 in the Northern dioceses. Believing that they would incur in excommunication if they took part in religious ceremonies conducted by priests appointed or confirmed by the new religious authorities (who had replaced the bishops expelled from their sees after the Liberal victory), part of the population expelled their parish priests or refused to take part in ceremonies conducted by priests regarded as «intruders». The Liberal State took drastic measures like the military occupation of rebellious communities, or attempting to compel the faithful to take part in the ceremonies which the Church prescribed according to the Constitutional Charter, by which nobody could be persecuted on religious grounds. The Miguelists seized the opportunity to attack the Liberals on their own ground, denouncing the «religious persecution» against the population. This article aims to contribute to the history of the popular repercussions of the «schism», and examines the relation in this episode between politics and principles.

  • français

    La rupture des rapports diplomatiques entre le Saint-Siege et l'État portugais en 1833 a servi de pretexte aux miguélistes et au clergé ultramontain pour diffuser l' idée de l' existence d'un «schisme» au Portugal. Cette idée a été intensivement préchée surtout aprés 1837 dans les dioceses du nort du pays.

    Croyant que le fait de participar aux actes de culte célébrés par des écclésiastiques nommés ou validés par les nouvelles autorités réligieuses qui avaient remplacé les evéques expulsés de leur dioceses aprés la victoire libérale signifiait I' excommunication une partie de la population a expulsé ses curés ou a refusé de participar aux actes de culte officiés par des écclésiastiques vues comme des «intrus».

    Face a ces désordres l'État liberal a pris mésures radicales telles l'ocuppation militaire des communautés protestataires ou l'imposition aux fidéles de participer à tous les actes de culte que l'Église considerait comme obligatoires sous peine de procédure judiciaire. Ces méthodes contrariaient les principes de la Charte Constitutionnelle d' aprés laquelle personne ne pouvait être persécutée par des raisons politiques. Les miguélistes n'ont pas laisser passer l' occasion pour attaquer les libéraux dans leur propre térrain en dennonçant Ja «persécution réligieuse» dont, aprés eux , la population étaint victime.

    En voulant être une contribution à l'histoire des répercurssions populaires du «schisme» cette étude interroge le façon par laquelle les raisons de la politique conditionnent la raison des principes.


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