The question of voluntary poverty has been present in the history of mendicant orders since their foundation. This article explores, through the study of practical sources (account registers) of Dominican convents and monasteries in Tuscany, the effective application of this poverty, and its interpretation. The examination of these documents highlights the networks of relationships created by the exercise of poverty: economic and spiritual links that unite friars and nuns, communities of regulars and pious establishments (hospitals), religious and laity. Moreover, by crossing the point of view of friars and nuns, but also of observants and conventuals, this article highlights the variety of interpretations of the notion of poverty within the Dominican order, and its evolution.
La question de la pauvreté volontaire traverse l’histoire des ordres mendiants depuis leur fondation. Cet article explore, à travers l’étude des sources pratiques (registres de comptes) des couvents et monastères dominicains de Toscane, l’application effective de cette pauvreté, et son interprétation. L’examen de ces documents met avant tout en évidence les réseaux de relations que crée l’exercice de la pauvreté : des liens économiques et spirituels qui unissent les frères et les moniales, les communautés de réguliers et les établissements pieux (hôpitaux), les religieux et les laïcs. De plus, en croisant le point de vue des frères et des moniales, mais aussi des observants et des conventuels, cet article met en évidence la variété des interprétations de la notion de pauvreté au sein de l’ordre dominicain, et ses évolutions.
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