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Buttons, boys, & bodies: female printmakers Angélique Allais Briceau and Émira Sergent Marceau and the French revolution of 1789

  • Autores: Sarah E. Lund
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 55, 2023 (Ejemplar dedicado a: Normes et genres dans l’Europe des Lumières), págs. 171-191
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Botones, niños, & cuerpos: las grabadoras Angélique Allais Briceau y Émira Sergent Marceau y la revolución francesa de 1789
    • Les boutons, les garçons, & les corps: les graveuses Angélique Allais Briceau et Émira Sergent Marceau et la Révolution française de 1789
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      Este artículo examina el trabajo de las «grabadoras» Angélique Allais Briceau y Émira Sergent Marceau durante la Revolución Francesa. Su trabajo artístico se considera como un modo de acción política, reforzado por su compromiso con cuestiones corporales fundamentales para la ideología revolucionaria, ya sea en las primeras reproducciones anatómicas de Briceau, en las ilustraciones de ropa de Sergent Marceau o en su trabajo común sobre el retrato. Para ello, este artículo se centra en los materiales y procesos artísticos y, en particular, en los vínculos entre el grabado y las cuestiones de género; también presenta la obra de estas dos artistas que nunca antes se había investigado, y defiende su participación en la «máquina de creación de imágenes políticas» que animó la Revolución. Y lo que es más importante, explico cómo estas artistas (al margen de la política revolucionaria oficial por ser mujeres) encontraron en el discurso de la fertilidad y la corporeidad de la imprenta un proceso para modificar el discurso masculinista de la Revolución Francesa y reinterpretar el papel normativo de la mujer y el potencial de la reproducción maternal y la ciudadanía revolucionaria femenina

    • español

      Cet article étudie le travail des « graveuses » Angélique Allais Briceau et Émira Sergent Marceau pendant la Révolution française. Leur travail artistique est envisagé comme un mode d’action politique, renforcé par leur engagement avec les problématiques corporelles, essentielles dans l’idéologie révolutionnaire, que ce soit dans les premières reproductions anatomiques de Briceau, les illustrations vestimentaires de Sergent Marceau, ou leur travail en commun sur le portrait. Ce faisant, cet article met l’accent sur les matériaux et les processus artistiques, et plus particulièrement sur les liens entre la gravure et les questions de genre ; il présente également le travail de ces deux artistes qui n’ont jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une enquête, et plaide en faveur de leur participation à la « machine à fabriquer des images politiques », qui animent la Révolution. Plus important encore, j’explique comment ces artistes (aux marges de la politique révolutionnaire officielle en tant que femmes), ont trouvé dans le discours sur la fécondité et la corporéité de l’imprimerie, un procédé permettant de modifier le discours masculiniste de la révolution française, et de réinterpréter le rôle normatif des femmes, ainsi que le potentiel de la reproduction maternelle et de la citoyenneté révolutionnaire féminine

    • English

      This paper examines the work of female printmakers Angélique Allais Briceau and Émira Sergent Marceau during the French revolution of 1789. Their artistic work is here considered as a mode of political action, empowered by their engagement with the human body, a key site of revolutionary ideology, whether in Briceau’s early anatomical reproductions, Sergent Marceau’s sartorial images, or their joint work in portraiture. In doing so, this paper will foreground artistic materials and process – specifically, printmaking’s entanglements with gender. This paper will showcase the work of these two uninvestigated female artists and argue for their participation in the political image-making machine that fueled revolution. More importantly, I will argue how these artists – who were marginalized from official revolutionary politics as women – found in the bodily and fecund discourse of print a mode to shift the masculinizing discourse of the French revolution and reinterpret the normative role and potential of maternal reproduction and female revolutionary citizenship


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