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Normes de genre et mariage dans le roman: de Burney à Souza

  • Autores: Laurence Vanoflen
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 55, 2023 (Ejemplar dedicado a: Normes et genres dans l’Europe des Lumières), págs. 285-301
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • ormas de género y matrimonio en la novela: de Burney a Souza
    • Marriage and gendered norms in 18th century novel: from Burney to Souza
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      El ejemplo de un cuento de Marmontel permite a la historiadora Anne Verjus sugerir el papel desempeñado por la ficción al final del Antiguo Régimen, para provocar una revolución en la moral e imponer un nuevo modelo, basado en la indivisible unidad de intereses de la pareja (Le Bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire, Fayard, 2010). Para medir la reacción de las mujeres a este modelo, propongo estudiar la reescritura casi diametralmente opuesta de una novela de Frances Burney, Camilla, publicada en 1796, por dos novelistas femeninas en Francia y Suiza: Isabelle de Gélieu (ayudada por Isabelle de Charrière) en Louise et Albert ou le danger d'être trop exigeant (1803), y Adélaïde de Souza, en la más conformista Charles et Marie (1802). La primera desafía el estereotipo del amante censor, encarnación de la razón infalible, y trastoca la lógica de género de las convenciones narrativas. Este último adopta el punto de vista masculino para describir, en Marie, a un ideal femenino de sumisión, que encarna el nuevo modelo de conyugalismo, en el que «se supone que los conflictos se resuelven mediante la autoridad de uno y la sumisión voluntaria del otro» (A. Verjus)

    • English

      Using a tale by Marmontel as an example, Anne Verjus’s book, Le Bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire (Fayard, 2010) suggests that fiction played a part in operating a moral revolution, turning the aristocratic model of marriage as a families’s alliance, into a bourgeois one promoting what she calls « conjugalism ». In order to assess how women novelists responded to such a moral and political model, I study the rewriting of Fanny Burney’s novel Camilla published in 1796 by two novelists in Switzerland and France: Isabelle de Gélieu-Morel’s Louise et Albert ou le danger d’être trop exigeant (1803), and Aélaïde de Flahaut-Souza’s Charles et Marie (1802). The first novel questions the stereotype of a lover-censor who embodies infallible reason, and denies the necessary happy ending determined by narrative conventions ; the second one prefers to adopt the masculine point of view of the lover, Charles, in order to show with Marie a feminine ideal of submissiveness corresponding to the new model of “conjugalism” in which “conflicts are supposed to be resolved thanks to the authority of one and the willing submission of the other” (A. Verjus)

    • français

      L’exemple d’un conte de Marmontel permet à l’historienne Anne Verjus de suggérer le rôle joué par la fiction, à la fin de l’Ancien Régime, pour opérer une révolution des mœurs et imposer un nouveau modèle reposant sur l’unité d’intérêt indivisible du couple (Le Bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l’époque révolutionnaire, Fayard, 2010). Pour mesurer la réaction de romancières à ce modèle, je propose d’étudier la réécriture, presque diamétralement opposée, d’un roman de Fanny Burney, Camilla, publié en 1796, par deux romancières en France et en Suisse : Isabelle de Gélieu (aidée d’Isabelle de Charrière) dans Louise et Albert ou le danger d’être trop exigeant (1803), et Adélaïde de Souza, dans le plus conformiste Charles et Marie (1802). La première conteste le stéréotype de l’amant censeur, incarnation d’une raison infaillible, et bouscule la logique de genre présidant aux conventions narratives. La seconde adopte le point de vue masculin pour décrire, dans Marie, un idéal féminin de soumission, qui incarne le nouveau modèle du conjugalisme, dans lequel « les conflits sont supposés solubles grâce à l’autorité de l’un et à la soumission volontaire de l’autre » (A. Verjus)


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