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Resumen de “We Can’t Be Too Selective about This”: Immigration Advocacy in the Canadian English-Language Press, 1949–57

Thirstan Falconer

  • English

    Immigration policy during the immediate years after the Second World War highly restricted the arrival of newcomers. Before 1947, Canada’s immigration system was a preferential one, with the highest priority given to British subjects coming to Canada from the United Kingdom, or from any of the British dominions, and the United States. Canada’s preferences then extended to Northern Europeans, then to Central and Southern Europeans. Chinese, Greeks, Italians, Portuguese, and Spanish immigrants were excluded. During the years of Prime Minister Louis St-Laurent (1948–57), Canadians read about the economic benefits that a robust immigration policy promised in the English-language press. The St-Laurent government was under significant pressure to increase the flow of migrants into Canada. However, the Liberal government studiously monitored recent arrivals with a conservative approach to economic growth. The Canadian business community perceived this policy as too cautious, and their preference for a more robust policy frequently surfaced in the English-language press. This article shows that newspapers coverage across the country criticized the government’s immigration policy during the 1950s and advocated for an approach that accommodated more newcomers to spur population and economic growth. Through their coverage, the editors and journalists reasoned that boosting immigration accelerated the Canadian economy. English Canadian journalists and newspapers attempted to influence Canadians about the economic benefits of increasing migration to Canada.

  • français

    La politique d’immigration au cours des années qui ont immédiatement suivi la Seconde Guerre mondiale restreignait rigoureusement l’arrivée de nouveaux venus. Avant 1947, le régime d’immigration du Canada reposait sur un traitement préférentiel, la plus haute priorité étant accordée aux sujets britanniques qui quittaient le Royaume-Uni, ou l’un quelconque des dominions britanniques et les États-Unis, pour le Canada. L’obligeance du Canada s’est ensuite étendue aux immigrants d’Europe septentrionale, puis d’Europe centrale et d’Europe méridionale. Les immigrants chinois, grecs, italiens, portugais et espagnols étaient exclus. Sous le gouvernement de Louis St-Laurent (1948–1957), la presse anglophone a fait valoir aux Canadiens les avantages économiques que promettait une politique d’immigration robuste. D’importantes pressions s’exerçaient sur le gouvernement St-Laurent pour qu’augmente l’afflux de migrants au Canada. Le gouvernement libéral a néanmoins soigneusement contrôlé les arrivées récentes, adoptant une approche conservatrice quant à la croissance économique. Le milieu canadien des affaires a jugé cette politique trop prudente et fréquemment manifesté sa préférence pour une politique plus énergique dans la presse anglophone. L’auteur montre que les journaux partout au pays ont, dans leur couverture, critiqué la politique gouvernementale d’immigration durant les années 1950 et favorisé l’accueil d’un plus grand nombre de nouveaux venus pour dynamiser la croissance de la population et la croissance économique. Rédacteurs et journalistes ont affirmé que la stimulation de l’immigration allait accélérer le développement économique du Canada. La presse et les journalistes canadiens anglophones ont ainsi tenté de persuader les Canadiens des avantages économiques d’une augmentation de la migration vers le Canada.


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