Resumen de Decoding the De physicis ligaturis: Text, Translation, Attribution

Brian Long

• English

  An eleventh or twelfth century translation from Arabic, the De physicis ligaturis is a text about amulets, incantations, and magical ligatures as well as the means of their operation. The work was first given sustained attention by Judith Wilcox and John Riddle, who provided an edition of the work, elucidated its psychological theory, and suggested its originator was likely Constantine the African. The present article examines manuscripts of the text not studied by Wilcox and Riddle, and compares stylistic and terminological evidence from the text to authentic works by Constantine, most notably the Viaticum and the Pantegni. It concludes that, even as we can discern some similarities between the De physicis ligaturis and these texts, the version of the work that has come down to us displays substantial divergences from authentically Constantinian works. We cannot thus rule out Constantine’s involvement in the genesis of the work, but it is unlikely that he was involved in producing its final form.

• français

  Le De physicis ligaturis, une traduction de l’arabe datant du onzième ou du douzième siècle, est un texte concernant les amulettes, les incantations, les ligatures magiques et leur mode de fonctionnement. Judith Wilcox et John Riddle ont les premiers porté attention à cette oeuvre; ils ont produit une édition du texte, en ont élucidé la théorie psychologique, et ont suggéré que son initiateur était probablement Constantin l’Africain. Le présent article examine les manuscrits de ce texte non étudiés par Wilcox et Riddle, et il compare les caractéristiques stylistiques et terminologiques du texte aux oeuvres authentiques de Constantin, plus particulièrement au Viaticum et au Pantegni. Cet article conclut que même si l’on peut percevoir quelques similarités entre ces textes et le De physicis ligaturis, la version de ce dernier qui nous est parvenue diffère sensiblement d’oeuvres authentiques de Constantin. Ainsi, on ne peut pas exclure la participation de Constantin dans la genèse de l’oeuvre mais son implication dans sa forme finale est peu probable.