Resumen de Social change, protest and participation in Greece, Portugal and Spain

Nikolaos Papadogiannis, Pedro Ramos Pinto

• español

  This article surveys and compares recent research on protest and transitions in Spain, Portugal and Greece. It charts how this body of work has paid increasing attention to questions of gender, culture, race and sexuality; to the interaction between multiple actors, and to the role of transnational processes. It also shows how each national historiography has developed different concerns and approaches: culture, identities and the post-transition era are more central to Greek debates. In Iberia, the late authoritarian period receives more attention; Spain reveals a greater wealth of local case studies; and revolutionary politics are central to the Portuguese case. This survey aims to encourage cross-polination between research on and across all three cases.

• English

  En este artículo se analizan y comparan investigaciones recientes sobre protestas y transiciones en España, Portugal y Grecia. Se demuestra cómo estos trabajos han prestado cada vez más atención a las cuestiones de género, cultura, raza y sexualidad; a la interacción entre múltiples actores, y al papel de los procesos transnacionales. También muestra cómo cada historiografía nacional ha desarrollado preocupaciones y enfoques diferentes: la cultura, las identidades y la época posterior a la Transición ocupan un lugar más central en los debates griegos. En la Península Ibérica el periodo autoritario tardío recibe más atención: España revela una mayor riqueza de estudios de casos locales; y la política revolucionaria es central en el caso portugués. Este estudio pretende fomentar la polinización cruzada entre las investigaciones sobre y a través de los tres casos.

• français

  Cet article examine et compare les recherches récentes sur la contestation et les transitions en Espagne, au Portugal et en Grèce. Il montre comment ce corpus de travaux a accordé une attention croissante aux questions de genre, de culture, de race et de sexualité, à l’interaction entre de multiples acteurs et au rôle des processus transnationaux. Il montre également comment chaque historiographie nationale a développé des préoccupations et des approches différentes : la culture, les identités et la période de post-transition sont plus centrales dans les débats grecs. Dans la péninsule Ibérique, la période autoritaire tardive reçoit plus d’attention ; l’Espagne révèle une plus grande richesse d’études de cas locales ; et les politiques révolutionnaires sont centrales dans le cas du Portugal. Cette étude vise à encourager la polinisation croisée entre les recherches sur et à travers les trois cas.