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Another Wind of Change?: Evidence about Political Outsiders in the French Parliament

  • Autores: Alexandre Volle, Antoine Cazals, Bilal El Rafhi
  • Localización: Revue d'économie politique, ISSN 0373-2630, Vol. 133, Nº. 2, 2023, págs. 203-231
  • Idioma: inglés
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  • Resumen
    • English

      Some citizens who are dissatisfied with long-established politicians are turning to new representatives, that come from the general public, referred to as political outsiders. This article empirically explores whether the change in political representatives – achieved by citizens voting for political outsiders – leads to a change in political representation. Our analysis uses original data on the votes and activity of over 1,000 members of the French Parliament (MPs) between 2012 and 2020. Isolating an outsider effect remains a challenge as they are both novices in politics and in the Parliament. Our empirical strategy allows disentangling the political experience effect from the parliamentary experience effect using novice MPs political insiders. First, we find that political outsiders are more independent than political insiders only in low disciplined political groups, and there is no evidence concerning highly disciplined political groups. Second, using a non-parametric multidimensional index measuring MPs’ legislative activity, our findings indicate that parliamentary inexperience explains why newly elected MPs are less productive at first and then catch up with their experienced counterparts within a year after taking office. However, over the entire legislature, the difference between new and re-elected MPs level of activity does not appear to be significant. Overall, even if the election of political outsiders allows changes in some usual individual characteristics of the representatives as age or gender, it appears that more conditions are needed than solely electing political outsiders to change the manner of doing politics.

    • français

      Certains citoyens déçus par les représentants politiques habituels se tournent volontiers vers de nouveaux candidats issus de la société civile et sans expérience politique préalable. Cet article étudie de manière empirique si ce renouvellement d’élus mène à un changement dans la représentation politique. Notre analyse s’appuie sur une base de données compilant les votes et l’activité législative de plus de 1 000 députés entre 2012 et 2020. Afin d’isoler correctement un effet de novicité en politique, nous dissocions le fait que les élus de la société civile soient également novices au sein du Parlement. Notre stratégie empirique permet d’isoler cet effet en utilisant les données concernant les représentants ayant déjà une expérience politique mais nouvellement élus au Parlement. En premier lieu, nous notons d’importantes disparités des élus issus de la société civile concernant leur indépendance vis-à-vis des consignes de vote de leur groupe parlementaire. Si les élus appartiennent à des groupes avec une cohésion relativement faible, ils montrent davantage d’indépendance à l’égard du groupe, tandis qu’il n’y aucune différence notable dans les groupes à forte cohésion. Ensuite, en utilisant un indice multidimensionnel de l'activité législative des députés, nous montrons que les différences observées sont avant tout dues au manque d’expérience parlementaire se traduisant par une activité moindre en début de mandat. Cette différence s’estompe, et ne conduit pas à une distinction de l’activité entre nouveaux et anciens membres du parlement sur l’entièreté du mandat. Globalement, même si l’élection de nouveaux politiques permet un changement des caractéristiques individuelles usuelles des députés comme l’âge ou le sexe, cela semble insuffisant pour faire souffler un véritable vent nouveau sur la façon de faire de la politique.


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