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De l’inscription rituelle au texte séditieux: les graffitis hébraïques du mur des Lamentations, de l’Antiquité au 20e siècle

  • Autores: Yair Wallach
  • Localización: 20 & 21: Revue d'histoire, ISSN 0294-1759, Nº 156, 2022 (Ejemplar dedicado a: Faire l’histoire des graffitis politiques), págs. 85-101
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • From Ritual to Sedition: Hebrew Graffiti on the Western Wall, from Antiquity to the 20th Century
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      For centuries, Jewish pilgrims to Jerusalem wrote their names on the stones of the Western Wall as part of their devotional practice. This custom was abruptly outlawed by British colonial authorities in 1930, after the Western Wall became the epicenter of the emerging Zionist-Arab conflict. Under the new circumstances, Hebrew graffiti assumed a new political dimension and was interpreted as a subversive intervention that could no longer be tolerated. British colonial rulers, Arab and Muslim leaders, and even the Zionist champions, all viewed the graffiti as sedition. In the aftermath of the uprising, graffiti was therefore banned, erased from both the stones and Jewish cultural memory.

    • français

      Pendant des siècles, les pèlerins juifs qui se rendaient à Jérusalem écrivirent leurs noms sur les pierres du mur des Lamentations dans le cadre de leurs dévotions. En 1930, cette pratique fut brutalement proscrite par les autorités coloniales britanniques, lorsque le Mur devint l’épicentre du conflit arabo-sioniste naissant. Dans ce nouveau contexte, les inscriptions hébraïques acquirent une dimension politique et on commença à les regarder comme des tentatives de subversion, qu’il n’était plus possible de tolérer. Fonctionnaires britanniques, dirigeants arabo-musulmans et même chefs de file du mouvement sioniste : tous voyaient dans ces graffitis des textes séditieux. Au lendemain des émeutes de 1929, ils furent donc interdits et effacés de la surface des pierres, mais aussi de la mémoire culturelle juive.


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