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Resumen de Algérie, transition vers l’incertain

Francis Ghiles

  • L’Algérie continue à tourner le dos à l’expérience qui a permis aux pays émergents de peser d’un poids croissant dans les grands débats qui agitent le monde.

    Le peu d’indépendance vis-à-vis de l’État dont bénéficient les grands entrepreneurs privent la diplomatie algérienne, par ailleurs fort active, de leviers d’influence essentiels.

    Les actifs pétroliers et gaziers courent le danger d’être surévalués dans le bilan de l’Algérie. Des actifs épaves, obsolètes, pèseront lourdement sur les finances publiques.

    Mais l’État algérien dispose-t-il en 2015 des équipes capables de mener à bien une politique de réformes? Nombreux sont les cadres et hauts fonctionnaires compétents qui évoquent un “délabrement” plus général de l’administration.

    Quand un gouvernement admet officiellement que l’écart entre la facture des importations et leur valeur réelle est de 30%, autant dire qu’il ne contrôle plus rien.

    Le gouvernement algérien ne s’est jamais donné la peine d’élaborer une politique industrielle digne de ce nom. Y a-t-il même songé? Le taux de chômage officiel de 20% pour les jeunes n’est tout simplement pas crédible si l’on en croit le taux de participation à l’emploi qui est de 45% seulement.


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