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Resumen de Phonological lenition and the inherent strength of the word-initial position: The view from Southern Italian dialects

Michela Russo, Shanti Ulfsbjorninn

  • Au niveau typologique et diachronique, la position initiale d’un mot est considérée comme une position forte, comparée aux autres positions syllabiques: (a) elle héberge un large ensemble d’oppositions phonologiques; (b) elle est généralement résistante à l’affaiblissement de façon asymé¬trique. Par conséquent, la fortition est retenue comme inhérente à la position initiale du mot et a été l’objet phonologique à partir duquel les théories phonologiques ont modélisé la position forte/faible et fondé l’idée largement acceptée que la fortition de la position initiale du mot est un trait constitutif de l’architecture grammaticale (phonologique). Toutefois, dans plusieurs dialectes italiens centro-méridionaux, les occlusives sonores à l’initiale du mot /b, d, ɡ/ s’affaiblissent dans une échelle pho¬nologique qui les voit se modifier en fricatives voisées, liquides, glides ou Ø. À la suite de ce chan¬gement, on trouve la variante faible en position initiale absolue et à l’intervocalique, alors que la variante forte apparaît comme le résultat d’une règle phonotactique en position postconsonantique. Cette règle donne dans la plupart des cas une géminée, après une préfixation ou dans les positions créées par le Redoublement Syntactique (Raddoppiamento Sintattico, RS). Nous montrerons ici que dans les dialectes italiens centro-méridionaux tels que le napolitain, l’affaiblissement initial des occlusives sonores n’est pas une lénition. Notre argumentation défend l’hypothèse que la position initiale des racines lexicales est toujours forte au niveau inhérent, en raison du fait que seulement la position forte initiale est en mesure d’héberger une opposition quasi-morphologique.


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