Resumen de Le projet liberal: une regression historique
Face au messianisme néo-libéral qui envahit les sociétés du Sud, il est importan de se poser la question théorique de sa validité. Un premier rappel: la fonction de l'Etat qui doit garantir la cohésion de l'élite dirigeante en même temps que la soumission du reste de la société au projet néo-liabéral, ce que exige la médiation du langage et des institutions culturelles. Or, ce projet n'est pas nouveau. Il reprend les anciennes conceptions du débur de 19è siécle, òu l'idée d¡un ordre étabil pour toujours se trouve déjà exprimée. Il prône l'affaiblissement de l'Etat, suite à la période keynésienne, ce que signifie le libre champpor les lois du marché, mais nullement un abandon des politiques autoritaires et même de plusen plus violentes, au fur et à mesure que l'échec social devient évident. L'éducation idéologique apparaît centrale et cet effet le contrôle, de la production des biens culturels (système éducatif, éthique, moyens de communication de masse, formation des élites), revêt une grande importance. L'individu est exalté, en même temps que les vertus du marché et de la libre entreprise, alors qu'en réalité, des millions dêtres humains sont soumis à des impératifs quasi mécaniques (migrations, urbanisation sauvage), que les monopoles transnationaux mettent en péril les petites et moyennes entreprises et que les interventions impérialistes étouffent les alternatives. La recherche de ces dernières exige la poursuite dela lutte contre la subordination au capital, sans retomber dans la dchotomie que opposa démocratie et révolution, en référence avec l'histoire de chaque société et en s'appuyant sur les forces sociales existantes
