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Resumen de Capitalisme sans alternatives?

Franz J. Hinkelammert

  • Le capitalisme se présente comme l'alternative suprême, la fin de l'histoire. Aucune autre solution aux problémes de l'humanité que le "marché total", c'est á dire l'unique paramètre de toutes les décisions sociales. Le néo-libéralisme tombe dans le même travers que la société soviétique, qui elle aussi s'estimait la seule alternative possible. Non seulement d'autres solutions sont présentées comme utopiques, mais le pouvoir s'exerce à les rendre impossibles. C'est le cas, par exemple, du service de la dette des pays du "Tiers-Monde". Le principe de base est que le marché réalise à moyen et long terme, l'équilibre nécessaire. Il est donc la justice. Une telle coviction ne peut admettre qu'on en critique les effets au nom d'une valeur supérieure.

    Or, une grande partie du Sud aujourd'hui se caractérise par un accroissement de la misère et un cortège de morts, phénomènes accrus par les politiques économiques contemporaines, les programmes d'ajustements structurels imposés para les instances financères internationales, l'exigence du paiemente de la dette, les dogmes de la productivité, de la copétitivité et des privatisations. Peut-on rester indifférent face à une destruction de l'homme et de la nature, au nom de la loi du marché? Le principe selon lequel la loi est légitime par elle même et que n'admet aucune morale que puisse la relativiser, est totalitaire. Le type d'efficacité fragmentaire que caractérise le marché, entre en conflict avec l'efficacité reproductrice, qui repose sur le respect de la vie humaine et de son environnement naturel. Un tel critère ne peut être le fruit de calculs, mais il relève cependant de la rationalité.

    L'Occident a remplcé la centralité de l'homme par des abstractions, le marché ou le capital. L'histoire de son développement dans la phase capitaliste a été caractérisée par le désir de sauver l'humanité en condamnant au fénocide une partie de celle-ci. La chute du mur de Berlin, qui l'conforté dans son excellence, n'a prouvé qu'une seule chose, qu'il disposait des moyens pour imposer sa domination. mais sa logique conduit au désastre.

    Ce n'est pas le marché comme tel, ni sa mondialisation qui produisent ces effects, mais bien la manière dont les pouvoirs orientent son fonctionnement, sans remettre en question la totalisation de ses critères. Les alternartives s'inscriront dans des économies de marché, mais contre le "marché total". Elles existent et s'appellent nouvel ordre des marchés, des finances, de l'environnement.

    Le premier pas consite à organiser la résistance, á refuser de se laisser enfermer dans le jeu d'une société que présente la folie comme l'unique rationnel. La survie des êtres humains et de la nature forment le critère de jugemente et d'action qui permet de réfuter les raisonnements sur la légitimité indiscutable des norme de la concurrence et de la compétitivité et d'entrer dans des dynamiques nouvelles. S'opposer au suicide collectif est un premier pas. Il existe dans le Sud de nombreux mouvements sociaux populaires que proposent des alternatives, souvent partielles et locales, mais qui sont porteuses de solutions.


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