Après quatre décennies de forte croissance économique marquée par une diminution de la polpulation rurale et par une expansion de l'emploi dans les secteurs industriales et des services, le Brésil connaît depuis 1980 une évolution de la structure de l'emploi que révèle la nature du développement du capitalisme mondial, centré sur une restructuration de la production et parallèlement sur une déstructuration du statut du travail. Pour les travailleurs qui perdente leur emploi, il n'y a pas d'autre alternative que la soumission aux différents formes de sous-utilisation de leur capacité de travail, comme stratégie de survie. La dévaluation de l'emploi salarie régulier et réglementé, para la sous-utilisation de leur capacité de travail, comme stratégie de survie. La dévaluation de l'emploi salarié régulier et réglementé, par la sous-tratance, la recrudescence des fromes précaries d'occupation, l'augmentation du chômage et la lutte pour la survie des chômeurs conduisent à des stratégies d'entrée anticipée de mineurs sur le marché du travail, de sortie retardée des travailleurs âgés et de recours à des activités hors de la légalité (prostitution, trafic de drogue, crime organisé, etc.). L'evolution de la structure de l'emploi témoigne d'un affaiablissement progressif de la force relative des travailleurs vis-à-vis du capital.
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