Les parcs naturels en Afrique du Sud, héritiers de V « apartheid vert », sont réservés aux Blancs et aux touristes. En revanche, les popul ations noires, majoritairement très pauvres, accumulent les frustrations et ont souvent recours à des pratiques illégales - mais légitimes - de deforestation et de braconnage, comme le montre l'exemple du parc de St Lucia. Les acteurs politiques et associatifs envisagent pourtant l'écotourisme comme la solution miracle pour le développement local.
Derrière ce masque se profilent avec gravité la gestion des héritages, la participation des populations, la redistribution de la manne touristique, le flou des prérogatives des nouveaux pouvoirs locaux et les motivations ambiguës des acteurs environnementalistes.
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