L’industrialisme à l’épreuve de la « société de l’information »

• Bruno Raoul ^[1]
  1. [1] Université Lille 3
• Localización: Communication: Revue québécoise des recherches et des pratiques en communication et information, ISSN 0382-7798, Vol. 20, Nº. 1, 2000, págs. 17-46
• Idioma: francés
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• Resumen
  • español

    La crisis del fordisme ha conducido a la reorganización de la economía industrial desde las dos últimas décadas. En un contexto marcado por la desreglamentación y la globalización de las empresas y mercados, se sitúa a través de las nociones de economía en redes, la terciarización de la producción y el trabajo inmaterial. Las nuevas tecnologías de la información y la comunicación, así como las tecnologías sociales de la comunicación (gestión de empresas, mercadeo, publicidad), han sido puestas en marcha. Este artículo tiene como objetivo mostrar, a partir de este momento, cómo es posible comprender la comunicación en su calidad de modelo de un nuevo industrialismo, es decir, otra manera de concebir las tesis proféticas sobre la « la sociedad de la información » y puntualizar sus argucias a nivel teórico.

  • français

    Crise du fordisme faisant, une nouvelle économie industrielle s’est structurée ces deux dernières décennies. Dans un contexte marqué par la déréglementation et par la globalisation des firmes et des marchés, elle se repère par les notions d’économie en réseaux, de tertiarisation de la production et de travail immatériel. Tant les nouvelles technologies de l’information et de la communication que les technologies sociales de la communication (management, marketing, publicité) ont été mobilisées. Cet article vise à montrer comment il est possible dès lors d’entendre la communication comme matrice d’un nouvel industrialisme, autre manière de prendre à contre-pied les thèses prophétiques sur la « société de l’information » et de pointer leurs écueils sur un plan théorique.

  • English

    The crisis in Fordism has lead to a new industrial economy being structured over the last two decades. In a context marked by the deregulation and globalization of firms and markets the new economy can be discerned by notions of network economies, by tertiarialization of production and of non-material work. As with the development of new information and communication technologies, there has also been a mobilization of the social technologies of communication (management, marketing, and advertising). This article attempts to show how it is now possible to understand communication as the matrix of a new industrialism, to show the follies of prophetic theses regarding the « information society » and point out its problems on a theoretical level.