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Resumen de Déodat de Sévérac, l'Espagne et la danse

Pierre Guillot

  • español

    El compositor francés Déodat de Sévérac (1872-1921), de quien se conmemora en 2021 el centenario de su muerte, mantuvo fuertes vínculos con España (y en particular con Cataluña) a lo largo de su vida. Estos vínculos surgieron sobre todo a su llegada a París en 1896. ciudad en la que residía una importante comunidad artística española (sobre todo de pintores y músicos catalanes), y se reforzaron a partir de 1910, fecha en la que Sévérac se instala en Céret en Cerdaña. Allí el compositor se encontró con un sol, cielo, paisajes, colores, repiques de campana, un « mar divino » y, en definitiva, un «mediterraneísmo» que constituyeron una fuente de inspiración indispensable para su creación musical. En Céret el compositor descubre las danzas tradicionales y músicas interpretadas al aire libre, la sardana «ateniense» y las chirimías de la cobla catalana, que le entusiasman. Estos repertorios, verdadera revelación para Sévérac, se sitúan en total adecuación con su propia estética musical, influida por el inexorable paso del tiempo y la profunda melancolía subyacente a su obra.

  • français

    Le compositeur français Déodat de Sévérac (1872-1921) - dont on commémore cette année 2021 le centenaire de la mort - a tissé et entretenu des liens privilégiés avec l’Espagne et singulièrement avec la Catalogne. Ils furent noués pour jamais dès son arrivée à Paris (1896) où résidait une forte autant qu’éminente communauté artistique hispanique (notamment peintres et musiciens catalans). Son installation volontaire à Céret en Cerdagne (1910) les renforcèrent. Il y retrouvait en quelque sorte et plus marqués que dans son Occitanie natale le soleil, le ciel, les paysages, les sonneries campanaires qui les humanisaient, les couleurs, la « mer divine », bref ce «méditerranéisme» vivant et contemplatif indispensable à sa création musicale. Il y découvrait de plus et surtout la danse traditionnelle et la musique de plein air, la sardane « athénienne », élue entre toutes, et les fiers chalumeaux de la cobla catalane qui l’enthousiasmèrent. Double révélation en pleine adéquation avec son esthétique et son être intime d’homme et de musicien d’où sourd, avec l’inéluctable écoulement du temps, plus ou moins sous-jacente dans son œuvre, une profonde mélancolie.


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