Bien que Paolo Sarpi ne cite jamais ni Lucrèce ni Machiavel, ses Pensieri révèlent les traces d’une lecture de ces auteurs. L’approche de Sarpi face à la religion est fondée sur une philosophie de matrice épicurienne, sur laquelle il construit une analyse anthropologique et politique de la religion influencée par ces lectures. Ainsi, l’étude du rapport entre les écrits « privés » et « publics » de Sarpi dévoile la vocation essentiellement politique de son attitude face à la religion.
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