Nombreux dans la littérature actuelle, les narrateurs et personnages focaux simples d’esprit, choisis précisément en raison de la limitation de leurs compétences en matière de compréhension du monde et d’expression, nous apparaissent comme les descendants du Benjy de Faulkner. À travers l’étude d’une nouvelle de Marie-Hélène Lafon et des romans d’Anne Hébert, Claude Pujade-Renaud et Hubert Mingarelli, on se demande ici en quoi et comment la privation de culture, de sens critique, de maturité intellectuelle, voire de santé mentale peut paradoxalement apporter une richesse supplémentaire au récit, comme, déjà, Le Bruit et la Fureuren donnait l’exemple en 1929
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