To what extent can Les Racines du ciel, Romain Gary’s great African novel, be described as an « ecological » work? If Africa first represented an initiatory space in the formation of the writer and the land of resistance where Free France was born, it soon inspired the author to write several short stories that show how dear the « human geography » of this continent is to him. Concerning Les Racines du ciel, even if the lexicon of ecology is anachronistic for an action set in the fifties, and even if the ecological concern is mixed with other issues, the use of the word in the 1980 edition is justified as this novel was a precursor in its « call for help for our threatened biosphere ».
Dans quelle mesure peut-on qualifier Les Racines du ciel, le grand roman africain de Romain Gary, d’œuvre « écologique » ? Si l’Afrique a d’abord représenté un espace initiatique dans la formation de l’écrivain et la terre de résistance où est née la France libre, elle inspire très vite à l’auteur plusieurs nouvelles qui montrent à quel point la « géographie humaine » de ce continent lui est chère. Concernant Les Racines du ciel, même si le lexique de l’écologie est anachronique pour une action située dans les années cinquante, et même si la préoccupation écologique s’y mêle à d’autres enjeux, l’emploi du mot dans l’édition de 1980 est justifié tant ce roman fut précurseur dans son « appel au secours de notre biosphère menacée ».
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados