Claims by Christian scholars like Richard Simon about the absence of Jewish-authored Hebrew dictionaries in his time are unfounded. There is in fact a relatively large quantity of dictionaries – in addition to numerous biblical glossaries – of very different dimensions and ambitions, printed and handwritten, written especially in Italy mainly between the end of the 16th century and throughout the following century. From a first examination of these texts, two remarks emerge: 1) the persistent influence of David Qimḥi’s Sefer ha-shorashim, which continues to be a reference for Jews until modern times; 2) the use of Hebrew as an everyday language, which includes all spheres of existence and not only the religious sphere.
Les affirmations de savants chrétiens comme Richard Simon sur l’absence de dictionnaires d’hébreu rédigés par les Juifs à son époque ne sont pas fondées. Il existe en effet une quantité relativement importante de dictionnaires – en plus des nombreux glossaires bibliques – de dimensions et ambitions très différentes, imprimés et manuscrits, écrits surtout en Italie essentiellement entre la fin du xvie siècle et tout au long du siècle suivant. D’un premier examen de ces textes, deux remarques s’imposent : 1) l’influence persistante du Sefer ha-shorashim de David Qimḥi, qui continue d’être une référence pour les Juifs jusqu’à l’époque moderne ; 2) l’utilisation de l’hébreu comme langue du quotidien, qui comprend toutes les sphères de l’existence et non seulement la sphère religieuse.
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