El artículo realiza un análisis exploratorio de las estrategias de interrogatorio en juicios italianos de violencia doméstica. El objetivo es comparar el interrogatorio de denunciantes (supervivientes) y acusados (presuntos agresores) para determinar si existe asimetría de género (es decir, diferencias en el tratamiento de denunciantes y acusados). Los datos recopilados incluyen cuatro audiencias en las que las denunciantes y cuatro en las que los acusados fueron testigos. El análisis se basa en Archer (2005) y Mor-tensen (2020) y se lleva a cabo mediante una perspectiva cuantitativa y cualitativa (morfosintaxis). Los resultados cuantitativos muestran que a los denunciantes se les hacen más preguntas y pueden hablar menos en sus respuestas. En cuanto a la morfosintaxis, en el interrogatorio directo se hacen más preguntas de alto control a los acusados; en el contrainterrogatorio ocurre lo contrario. Según estos resultados, puede que exista una situación de asimetría de género
The article conducts an exploratory analysis of questioning strategies in Italian trials of domestic violence cases. The aim is to compare the questioning of complainants (survivors) and defendants (alleged aggressors) to determine whether gender asymmetry exists (i.e., differences in the treatment of complainants and defendants). The dataset collected includes three cases involving four hearings where complainants and four where defendants were witnesses. The analysis builds on Archer (2005) and Mortensen (2020) and is carried out through a quantitative (turntaking, words spoken, average number of words per turn) and qualitative (morphosyntactic question types) analysis. Quantitative results show that complainants are asked more questions and can speak less in their answers. Regarding their morphological question types, in direct exami-nation, highcontrol question types are asked more to defendants; in crossexamination, the opposite occurs. According to these findings, it may be said that a situation of gender asymmetry exists.
L’article propose une analyse des stratégies d’interrogation dans les procès pour violence domestique en Italie. Il vise à comparer l’interrogatoire des plaignantes et des défendeurs afin de déterminer s’il existe une asymétrie de genre (traitement entre les sexes). L’ensemble des données collectées comprend trois cas impli-quant quatre audiences où les plaignantes étaient des témoins et quatre où les défendeurs étaient des témoins. L’analyse s’appuie sur Archer (2005) et Mortensen (2020) et est réalisée grâce à une analyse quantitative (prise de parole, mots prononcés, nombre moyen de mots par tour) et qualitative (types de questions morphosyntaxiques). Les résultats quantitatifs montrent que les plaignantes se voient poser plus de questions et parlent moins. En ce qui concerne les questions, lors de l’interrogatoire direct, des questions à contrôle élevé sont davantage posées aux défendeurs ; lors du contre-interrogatoire, c’est l’inverse. D’après ces résultats, on peut dire qu’il existe une situation d’asymétrie de genre
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