Thomas Galoppin, Romain Loriol
By revisiting the cases of four people prosecuted in Asia Minor for magic and crimen maiestatis during the wave of persecution in the winter of 371-372 CE, we examine the inherent ambiguity in divinatory and magical practices. Based on the narrative of Ammianus Marcellinus, clearly against the authorities who led the repression, we seek to track down the evidence behind the accusation, but with the aim of better understanding the process of interpretation that operates within a range of possibilities. This collaborative study aims to question, again, the concepts we use, such as that of “magic”, and to fully embrace the complexity of ancient perspectives.
En reprenant le dossier de quatre individus poursuivis pour leurs activités magiques et le crime de lèse-majesté en Asie dans la vague de persécutions de l’hiver 371-372 de notre ère, nous interrogeons l’ambiguïté inhérente aux pratiques divinatoires et magiques. Partant du récit d’Ammien Marcellin, à charge contre les autorités répressives, nous essayons d’entrevoir les éléments d’accusation, mais pour mieux cerner le processus d’interprétation qui s’exerce dans un éventail de possibilités. Cet exercice à quatre mains a pour but de questionner, encore, les notions que nous utilisons, comme celle de magie, en invitant à prendre à bras-le-corps toute la complexité des points de vue anciens.
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